Pour ceux qui raccrochent les wagons : Gontran, c'est Gontran Cherrier. Le Beau gosse de la boulangerie, la star-petite-trentaine qui distribue ses petits pains chez tout le gratin de la foodosphère. Qui susciterait presque des vocations de boulanger au sein de la jeunesse dorée tellement tout lui réussit : animateur (M6, Cuisine TV, Canal +), auteur, consultant, pigiste et j'en passe...
Bref ! Cet ancien élève de Passard passé aussi chez Lucas-Carton plonge à son tour dans le grand bain, bien après ses parents et ses grand-parents. Il inauguré sa première boulangerie - rue Caulaincourt – il y a une petite semaine. Et autant dire que ça s'annonce pas mal.
A la façon des boulangeries qu'on a connu petits avec, d'un côté les plaques entières de tartes salées, de l'autre toute la viennoiserie et la boulangerie et derrière la caisse, le bar à bonbons.
J'avais envie de tout goûter mais je me suis contentée de foncer tête baissée vers ce qui devrait devenir sa signature : la tarte aux oignons rouges. Présentée en plaque donc et comme la crêpe Gigi, on dirait qu'elle est parsemée de pétales de roses... mais au goût, c'est beaucoup plus interessant : la pâte sablée au parmesan est ultra-fondante et recouverte... d'une fine couche de parmesan ? D'oignons confits, ça c'est sûr et d'un peu de thym. Trop bon !
Pour les petites faims à emporter, plus pratique à manger : le pain sandwich noir à l'encre de seiche renferme le duo explosif speck grillé-espadon fumé, à peine relevé d'une pointe de pesto et de quelques feuilles vertes. Une révélation. C'est moelleux, savoureux. C'est validé même si c'est pas donné donné. 4, 90 € le sandwich, 4, 20 € la part de tarte et 75 € la plaque.
J'ai fini par le stollen, mieux que pas mal.
Ce soir, je goûte le pain là encore vendu comme autrefois : en tourte et à la pesée.
En résumé : si vous êtes (presque) dans le quartier, passez !
Gontran Cherrier la boulangerie, 22 rue Caulaincourt 75018 Paris.
C'est à côté de chez moi et je ne connais même pas comme quoi, j'ai encore des choses à découvrir dans mon quartier. Effectivement la tarte à l'oignon à l'air délicieuse, vraiment mais...est ce que on peut après reprendre sa vie normale sans craindre de tuer quelqu'un d'un souffle buccal ?
Rédigé par : Sophia Coppodebois | 02 janvier 2011 à 12:37