Mes petits goûts de luxe

Un long week-end en Ecosse

Cela fait quelques années que j'écoute les fans - pour certains, capables de passer une semaine à Ibiza et d'enchaîner avec un stage d'équitation dans les highlands, c'est dire ! - me chanter les louanges de ce petit pays aux grands espaces. Sans vraiment rebondir, trouvant toujours un prétexte plus au sud. Jusqu'à ce qu'un reportage, très orienté hôtels n'empêche, se présente. L'occasion rêvée de se laisser convaincre par ce premier contact.

 

 
La vallée du Perthshire à perte de vue depuis les fenêtres du Gleneagles

 

D'abord la campagne !

Impensable d'imaginer un séjour en Ecosse -même court – sans fouler l'herbe verte. Pas le temps d'aller s'aventurer dans les Highlands et faute de pouvoir entamer la route des whiskys, on cible à une heure de voiture environ d'Edimbourg (et de Glasgow, c'est à mi-chemin), la vallée du Perthshire, qui offre une halte d'exception : l'hôtel Gleneagles, membre des Leadings et pour les amateurs, élu aussi l'un des plus beaux Golf Resort du monde.

 

 
 

Des salles de bain rétro et toujours, une fenêtre sur la campagne...

 

Imposant  château édifié en 1924 au beau milieu de 300 et quelques hectares de nature, ce palace 5 étoiles est une destination à part entière. Idéal pour un week-end car il offre un condensé de l'art de vivre à l'écossaise... En un peu plus de 24 h, je me suis frottée à la chasse aux faucons, j'ai pris un cours de dressage de chiens... de chasse (bah voyons !), j'ai foulé tous les greens alentours, j'ai dégusté des whiskys dans les règles de l'art avec un maître en la matière et j'ai dîné chez Andrew Ferlie, premier chef à obtenir deux étoiles dans le pays et dont le restaurant fait partie du Gleneagles. Cerise sur le gâteau, le spa y est prestigieux !

 

A la découverte d'Edimbourg

Reste 2 jours pour découvrir cette capitale à un rythme raisonnable. Une ville adorable, classée au patrimoine mondial forcément. Et puisque quelques photos valent mieux qu'un long discours :

 

 

La ville se divise en deux parties : old town et new town, je vous laisse deviner de laquelle il s'agit...

 

 
 

Les pubs et la vie fourmillante du Royal Mile, l'artère principale qui mène au château, perchée sur la colline.

 

 

Il faut prendre le temps de se perdre dans les ruelles de la ville médiévale

 

 

Ma 'bonne adresse' :

 

 

Le Café Royal sur West Register Street, une institution : un pub chic où s'installer au bar pour boire une bière dans un sublime cadre victorien ou en salle, pour déguster les meilleurs plateaux de fruits de mer de la ville.

Où dormir ?

Autre institution et pas des moindres : The Balmoral, célèbre pour son horloge et son bâtiment extraordinaire entre autres. Membre des Rocco Forte collection. Idéalement situé sur Princes Street, qui délimite old town et new town, cet hôtel mythique offre un point de vue incomparable sur le château et les jardins depuis les chambres. Magique  quand la ville s'illumine !  Le nec : On peut même se faire un petit feu dans la chambre si on a de la chance...

Plus d'infos : www.visitscotland.com/fr.
Pour les hôtels : www.lhw.com et www.roccofortecollection.com

Oui au Crazy !

 

Ce fut une première pour la parisienne que je suis d'aller hier soir au Crazy Horse. Une excitation doublée de curiosité puisque j'étais invitée à venir voir 'un guest' parmi ces filles sublimes : Clotilde Courau, Princesse de Savoie. "L'évènement' n'ayant pas manqué d'être relayé par la presse ces derniers temps, forcément il y avait foule au portillon. Mais première bonne surprise, la scène est en fait... toute petite. Pas de quoi se frotter à une horde de touristes, non non... le public était bien local hier soir et l'ambiance, presque intimiste. Et à grand jeu de miroirs-facettes et de petits fauteuils en velours, on se laisse vite embarquer dans l'histoire. 

 

Des photos avant, après mais pas pendant le spectacle, on est prévenu. Il faut donc me croire sur parole : les filles sont vraiment su-blimes et le show, signé Philippe Découflé, rôdé au millimètre ! Les scènes se succèdent comme des tableaux esthétiques et sensuels, jusqu'à la prestation de l'actrice qui vient ici jouer... l'actrice. Pas d'effeuillage non, juste une scénette impliquant une jeune fille gavroche attendant son milliardaire. Au deuxième passage, le texte est plus canaille mais la demoiselle reste chic et digne, en fourreau. Au troisième passage, j'ai bien peur de ne pas avoir tout saisi... Finalement, on ne sent pas mademoiselle Courau très à l'aise dans l'exercice, quand on imagine très bien Arielle Dombasle et Dita von Teese dans cet univers fort ! 

Alors voici ma conclusion : oui au principe des 'guest' qui crééent le buzz si ce sont de vraies performeuses et pas qu'un 'coup marketing', sinon les demoiselles en résidence nous 'embarquent' sans peine dans cet esprit de cabaret contemporain. Ni ringard ni vulgaire, au contraire !

www.lecrazyhorseparis.com

 

 

Rentrée 2010 : tour de tables

Cette fois encore, la rentrée s'annonce chargée de belles expériences avec de nouvelles adresses et quelques liftings ou tables bis, très attendus.

En chef de file, le talentueux Daniel Rose qui nous offre un Spring tout neuf, Joël Robuchon qui investira le drugstore des Champs-Elysées d'ici quelques semaines, un chef basque qui s'installe au Centquatre, une nouvelle table italienne où picorer mondain et la ré-ouverture du Mini Palais avec une carte 100% Frechon...

 

Le Spring continue

Il nous l'avait promis et notre patience a été récompensée : le tout nouveau repère de Daniel Rose est encore plus central - à deux pas du quartier des Halles – mais a conservé son esprit bohème du haut-9e. Béton ciré au sol, cuisine ouverte sur les convives et chaque jour, un menu sur-mesure qui suit le cours du marché et les toquades de ce chef aux idées bien arrêtées. Ici, les tomates sont fumées, la truite et le tourteau sont cuisinés aux petits oignons, les langoustines à l'orange et la canette aux champignons, concombre et jus d'artichaut. Comme il nous restait encore un peu de place, on ne s'est pas fait prier pour les framboises au sirop de verveine et aux noyaux de pêche. Bien sûr qu'il faut réserver, une bonne quinzaine à l'avance même !

 

Spring, 6 rue de Bailleul 75001 Paris.

Réservation : 01 45 96 05 72.

 

Après Thoumieux, Le Piège ?

Après le franc succès que remporte le nouveau Thoumieux– le carnet de réservations ne désemplit pas depuis son ouverture au printemps dernier ! -, Jean-François Piège s'apprête à ouvrir son 'gastro', sobrement baptisé Le Piège, au premier étage de la brasserie néo-rétro. Très attendu bien-sûr, le chef-star règle les derniers détails d'une table qu'il veut décontractée, relativement confidentielle - une vingtaine de places – et allégée des codes empesés de la plupart des restaurants étoilés. Pour contribuer à ce vent de fraîcheur, c'est la designer (non moins star du moement) India Madahvi, qui se colle à l'exercice de style en salle comme pour les quelques chambres à venir alors qu'en cuisine, tout reste encore confidentiel. On s'attend bien-sûr à une cuisine d'auteur, à des produits nobles et un quotidien 'sur-mesure'. Verdict dans quelques jours !

Hôtel Thoumieux, 79 rue Saint Dominique 75007 Paris.

Réservations au 01 47 05 79 00.

 

Et aussi

Tout nouveau tout beau...

Tandis que le Nolita s'affiche comme la table (italienne) très en vue de la rentrée avec une ambiance ultra contemporaine en noir et blanc, imaginée par Jean-Michel Willmotte, le Mini Palais fait peau neuve avec un tout nouveau décor signé du couple d'archi hypissime Gilles et Boissier et une carte supervisée par le triple étoilé Eric Fréchon. Au piano, son second au Bristol depuis 7 ans : Stéphane d'Aboville. Même signature pour l'intérieur, même quartier, c'est le café Artcurial au rond point des Champs-Elysées qui s'offre aussi une seconde jeunesse pour une ouverture prévue début octobre. Enfin, la table italienne de l'Hôtel Castille, l'Assagio, a revu sa copie de la cuisine au plafond : nouveau chef donc nouvelle carte et un tout nouvel espace... En parlant d'Italie, la délicieuse Alba Pezone ne se cantonne plus à ses cours de cuisines dans son magnifique loft du nord de Paris, là voilà qui se met derrière les fourneaux et nous ouvre sa table d'hôtes. Pas de budget ni de menus définis. C'est elle qui s'adapte à nos envies et à notre bourse ! Toujours sur le mode beau et bon, un ancien de Ducasse -Frédéric Vardon- installe au dernier étage très confidentiel d'un immeuble haussmanien son 39V. Au menu, des produits de saison, une cuisine française et une inspiration contemporaine sous la voûte céleste !

Par ci par là...

La valse des étoiles a commencé avec Christophe Moret, chef du Plaza Athénée depuis 7 ans, qui s'attaque au renouveau de Lasserre, cédant sa place avenue Montaigne à Christophe Saintagne, jeune disciple de Ducasse. Pendant ce temps, Joël Robuchon traverse la Seine et investit le restaurant du Drugstore Publicis des Champs-Elysées avant d'ouvrir son second atelier d'ici la fin de l'année.